• Soutenez LibRes Informatique Interrégional à l'occasion des prochaines élections dans les TPE !
      La loi du 20 août 2008 portant réforme de la démocratie sociale a refondé les bases du système de relations sociales en passant d’un système fondé sur la présomption de représentativité des syndicats à un système fondé sur une légitimité acquise lors des élections professionnelles.
    La réforme s’applique depuis quatre ans dans les entreprises : seuls les syndicats ayant obtenu plus de 10 % des suffrages aux élections professionnelles sont désormais regardés comme représentatifs et donc en capacité de signer des accords collectifs.
    Il reste à mesurer la représentativité au niveau des branches et au niveau interprofessionnel. Le résultat de cette mesure sera arrêté à l’été 2013 grâce à un dispositif reposant sur deux volets :
    • la collecte et l’agrégation des résultats des élections professionnelles des délégués de personnel et des comités d’entreprise dans les entreprises de 11 salariés et plus ;
    • l’organisation d’une consultation spécifique auprès des employés à domicile et des salariés des entreprises de moins de 11 salariés, au sein desquelles il n’y a pas d’élection professionnelle.
    Cette élection spécifique aura lieu du 28 novembre au 12 décembre prochain. Il s’agira d’un scrutin innovant dans ses modalités :
    • les salariés se prononceront pour une organisation syndicale et non pour des candidats nominatifs ;
    • les électeurs pourront voter par voie électronique ou par correspondance sur une période étendue de deux semaines pour favoriser la participation ;
    • les électeurs pourront voter à partir de 16 ans et quelle que soit leur nationalité.
    La liste électorale a été publiée le 10 septembre, les candidatures des organisations syndicales seront enregistrées du 10 au 21 septembre et les résultats proclamés le 21 décembre 2012.
    4,6 millions de salariés employés par des très petites entreprises ou des particuliers sont concernés par ce scrutin.
     
    Un site internet grand public présente l’élection et de ses enjeux : www.electiontpe.travail.gouv.fr
     
    Le syndicat LibRes Informatique Interrégional, que nous avons créé en mars 2009, sera candidat à cette élection dans un certain nombre de branches. Vous êtes tous conviés à lire sa profession de foi, puis à le soutenir par tout moyen à votre convenance. Nous vous en remercions d’avance.

    Thierry JALLAS
    Président de l'AECSPL

    le 18/09/2012


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  • Exiger d'être free, c'est avoir tout compris

    A tous ceux qui nous rendront visite sur ce site, ainsi qu’à ceux qui leur sont chers, je présente mes meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2012.
    Mon principal souhait porte sur le retour au plein emploi. Je parle de retour, car le plein emploi a bel et bien existé en France et dans de nombreux pays, il n’y a pas si longtemps que ça. Je sais que certains d’entre vous auront du mal à me croire et j’espère que le souvenir suivant les convaincra : un agent de maîtrise, chez mon avant-dernier employeur, m’a raconté, à la fin des années 1990, qu’il était arrivé un jour (probablement autour de 1960) à Paris, en provenance de sa province natale, sans emploi ni logement. « Deux heures après, j’avais trouvé l’un et l’autre, alors que je ne disposais d’aucun diplôme ! »
    Le chômage résulte d’un déséquilibre entre l’offre et la demande de travail. Ce déséquilibre a une seule et unique cause : le marché du travail n’est pas libre. Tout marché entièrement libre équilibre automatiquement l’offre et la demande en faisant monter ou baisser les prix. Aucun marché entravé par des mesures étatiques ne peut fonctionner de façon satisfaisante. Les marchés du travail, du logement, de la santé, des assurances sociales (assurance vieillesse, notamment), de l’enseignement (ex : listes d’attente pour entrer dans un établissement privé), entre autres, nous le confirment.
    Nous ne proposons pas de supprimer le code du travail et les conventions collectives, mais de les rendre optionnels. Tout salarié désirant signer un contrat de travail excluant telle ou telle disposition légale ou conventionnelle devrait pouvoir le faire, s’il pense y avoir intérêt. Et il devrait, en plus, avoir le droit d’utiliser comme il l’entend l’intégralité du fruit de son labeur.
    Certains peuvent craindre qu’un marché libéré génère une baisse des salaires. Cela est indéniable, mais il y aura aussi une baisse des prix (permise par la baisse du coût de la main d’œuvre et la concurrence entre fournisseurs) et une augmentation de la richesse produite (puisque la main d’œuvre productive augmentera). Plus de richesse créée, répartie sur une population totale inchangée, cela veut dire hausse du pouvoir d’achat moyen ! Tout ceci est logique, puisque les actifs ne verront plus leur rémunération amputée pour subvenir aux besoins des chômeurs.

    L’arrivée de Free dans le monde de la téléphonie mobile a visiblement permis de libérer ce marché, renforçant le sentiment que les trois opérateurs « historiques » se le partageaient jusqu’à présent en s’entendant sur les prix.

    Le parallèle est facile à établir avec le marché du travail. Libérer celui-ci, cela veut dire permettre à de nouveaux entrants (les chômeurs) de faire concurrence aux prestataires en place (salariés, fonctionnaires,…) sans que ceux-ci bénéficient de privilèges, de protections particulières (la fameuse « protection sociale »). Le résultat à attendre est, c’est vrai, une baisse des prix (rémunérations des travailleurs), mais aussi une augmentation de la demande (plus d’embauches, plus d’emplois) jusqu’à atteindre le plein emploi. Celui-ci signifie une forte augmentation de la richesse produite, partagée entre un nombre inchangé de citoyens, donc une forte hausse du pouvoir d’achat moyen. La peur, pour les salariés en place, de subir une forte concurrence, est à courte vue. Comme dans le sport, les études ou toute autre discipline, la concurrence, c’est ce qui permet de progresser plus rapidement et de mener une vie plus enthousiasmante.

    Thierry JALLAS
    Président de l'AECSPL

     

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  • En cette fin du mois de janvier 2011, je vous présente tous mes vœux de bonne et heureuse année.

    Si je manquais d'idées pour formuler des souhaits spécifiques, l'actualité internationale m'en fournirait! Je pense, évidemment, à ce qui se passe en Afrique du Nord. Les peuples tunisien et égyptien tentent de se libérer de la tutelle de leur gouvernants. Je suis de tout cœur avec eux, en espérant qu'ils ne tomberont pas de Charybde en Scylla.

    En Tunisie, c'est lorsque Mohamed Bouazizi s'est immolé par le feu, le 17 décembre 2010, que la révolte est partie.

    Ce jeune diplômé de la région de Sidi Bouzid ne supportait pas d'être empêché de travailler et de nourrir sa famille : la police lui avait confisqué toute sa marchandise, au motif qu'il ne respectait pas la législation, si j'ai bien compris.

    Je n'ai lu ni entendu aucun commentaire établissant un parallèle entre ce que vivait cet homme et ce qui se passe en France. Et pourtant ... Comme lui, près de 5 millions de Français sont empêchés par la législation sociale de trouver un emploi leur permettant de nourrir leur famille. Comme lui, ceux qui veulent produire, créer de la richesse, se voient délestés de cette richesse, mais, il est vrai, d'une partie seulement, sous forme d'impôts, taxes, cotisations et autres prélèvements obligatoires. En France, le lien entre la législation et le chômage ne saute pas aux yeux, mais il n'en est pas moins réel. Le chômage entraîne la misère, le stress chez ceux qui ont un emploi et craignent de le perdre, parfois le suicide...

    Faudra-t-il que l'un d'entre nous s'immole par le feu pour qu'enfin nous nous affranchissions de la législation sociale et soyons tous en mesure de gagner de quoi nourrir notre famille ?

    Thierry JALLAS
    Président de l'AECSPL

     

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  • En ce mois de juillet 2010, deux évènements viennent, si besoin était, réactiver mon ardeur à défendre la liberté.

    Le 14 juillet, nous nous souvenons de la prise de la Bastille. Combien de Bastilles reste-t-il à prendre, où sont emprisonnés nos concitoyens ? Bastilles faites, non pas de pierres, mais de règlements, de lois, de décrets, de conventions collectives, ...de papier, en quelque sorte ! Elles ont pour noms "code du travail", "Sécurité Sociale", "Éducation Nationale", "la Poste", "SNCF", "RATP", "impôts", "taxes", "cotisations sociales", etc...
    Le pouvoir de ces prisons, apparemment si faciles à fuir, réside dans la menace qui nous est faite, si nous tentons de nous en échapper, de nous envoyer dans des prisons de pierre et de béton.


    Du 13 au 22 juillet, j'accueille personnellement en France une famille américaine avec laquelle je ferai, entre autres, une visite de la Normandie et des sites liés au débarquement de juin 1944. La libération qui a suivi celui-ci est célébrée chaque année et je m'interroge régulièrement à ce sujet : pourquoi les Français ont-ils perdu si rapidement le goût pour la liberté ? Pourquoi une bonne partie d'entre eux se complait-elle dans la servitude et plébiscite-t-elle ses geôliers ?
    Ne serait-ce pas parce que les geôliers, tels le loup du conte, s'habillent de toisons d'agneau qu'ils appellent "solidarité", "protection sociale", "justice sociale", "égalité des chances" et autres "défense des petits" ?

    Thierry JALLAS
    Président de l'AECSPL

     

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  • En ce printemps, commencé depuis peu, deux fêtes retiennent mon attention : Pâques et la fête du Travail. L'une est religieuse, l'autre est profane.

    La première est, à l'origine, la célébration, par le peuple hébreu, de sa libération, alors qu'il était réduit en esclavage en Égypte.

    Pour les chrétiens, Pâques commémore la résurrection de Jésus, dans laquelle ils voient le parfait achèvement du combat de libération que rappelait la Pâque juive : par sa mort et sa résurrection, le Christ a triomphé des pires chaînes, celles de la mort et de la haine.

    La seconde est d'origine beaucoup plus récente. Célébrer le travail, c'est célébrer une libération, car les fruits de notre travail nous permettent de nous libérer de nos besoins. Ou, plus exactement, devraient nous permettre ! Car il y a un double "hic" :

    • plusieurs millions de personnes sont privés de travail, ils ne disposent pas d'un emploi leur permettant de vivre correctement ;
    • les Français se voient délestés d'environ la moitié du fruit de leur travail (l’État dépense près de 54% de la richesse produite par les citoyens et le taux de prélèvements obligatoires approche 45%).

    Il en résulte qu'un bon nombre de nos compatriotes ne peuvent pas, le 1er mai, fêter le travail et la liberté (donc la dignité) qu'il procure.

    J'invite chacun à participer au combat en faveur de la double libération qui est nécessaire :

    • celle du marché du travail, seule susceptible de nous faire revenir au plein emploi ;
    • celle de l'utilisation des fruits du travail, sans laquelle un partie non négligeable de la population ne verra pas son pouvoir d'achat progresser et sera donc maintenue dans la misère.

    Thierry Jallas
    Président de l'AECSPL

     

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