• Pouvoir d'achat

    Ce n'est pas pour rien que nous nous définissons comme le syndicat du plein emploi et du pouvoir d'achat. Ce sont les 2 priorités des Français et ce sont également les nôtres. Elles sont bien évidemment liées : plus il y a de chômage, plus il est vraissemblable que se posera un problème de pouvoir d'achat.

    Voyons ici quelles sont les conditions qui permettent l'augmentation du pouvoir d'achat, et celles qui sont inefficaces, voire contreproductives.

     

    Tout d'abord, de quoi dépend le pouvoir d'achat global ? Les facteurs à prendre en compte sont :


    - la quantité de travail effectué,


    - la productivité dudit travail (mesurée en "unités d'œuvre" produites par unité de temps : par exemple, nombre de kg de pommes de terre récoltés par jour de travail),


    - l'adaptation de la production à la demande des consommateurs.


    Reprenons-les un à un.

    1. La quantité de travail effectué.
      Elle serait probablement la plus élevée dans un régime tyrannique, où le tyran obligerait chacun à travailler nuit et jour. Hormis cette hypothèse, dans laquelle les facteurs 2) et 3) seraient fortement dégradés, la seule façon d'obtenir le plein emploi, nous l'avons vu, c'est le libre marché : c'est dans cette situation que l'offre et la demande atteignent simultanément le plus haut niveau possible. Toute intervention extérieure dans le libre marché du travail fait diminuer l'offre ou la demande et, donc, le niveau d'emploi.
      Il faut ajouter que le degré de motivation individuelle explique dans une large mesure la quantité de travail effectué. Si vous savez que vous ne conserverez rien ou pas grand chose du fruit de votre travail, pour qu'il soit redistribué à d'autres, vous n'êtes pas motivé à travailler. Si, à l'inverse, vous savez qu'il vous suffit d'ouvrir le bec pour recevoir le fruit de la redistribution, vous n'êtes pas motivé non plus à travailler. Si vous savez que vous pouvez facilement voler autrui impunément (c'est un peu la même chose que l'hypothèse précédente), vous n'êtes pas motivé non plus à travailler.
    2. La productivité du travail.
      On peut en dire beaucoup de choses semblables à ce que ce que nous venons de dire sur la quantité de travail effectué. Elle dépend, surtout du degré de motivation de chaque travailleur, donc de son niveau de responsabilité (voir sur notre charte ce que ce mot désigne), donc du respect de sa liberté et de son droit de propriété. Un salarié libre de prendre des initiatives sera très souvent plus productif qu'un autre contraint d'effectuer machinalement des tâches d'une façon conçue et décidée par d'autres. Un fonctionnaire dont le niveau de rémunération ne varie pas en fonction du niveau qualitatif et/ou quantitatif de sa production sera, la plupart du temps, moins productif qu'un travailleur indépendant.
    3. L'adaptation de la production à la demande des consommateurs.
      Il faut bien comprendre que cette adaptation est l'un des principaux fruits de la liberté du marché. Le marché libre est le meilleur outil de transmission de l'information qui soit. Par le mécanisme des prix, il informe les producteurs de l'importance de la demande relative à un bien ou un service (un prix élevé est signe que la demande est forte, ce qui incite davantage de fournisseurs à venir sur ce marché et fait donc baisser les prix jusqu'à ce qu'un équilibre soit trouvé). A ce sujet, nous vous invitons à visionner plusieurs de nos vidéos, en particulier celle où Victoria Curzon-Price résume la pensée de Friedrich Hayek sur le mécanisme des prix.
      Une excellente démonstration de ce point a été faite en 2009, lorsque environ 5 millions de doses de vaccin contre la grippe AH1N1 ont été utilisées alors que 94 millions de doses avaient été commandées par l'administration. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le phénomène s'est produit à peu près à l'identique dans d'autres pays, comme la Suisse, qui n'ont pas voulu faire confiance au libre marché.