• En cette fin du mois de janvier 2011, je vous présente tous mes vœux de bonne et heureuse année.

    Si je manquais d'idées pour formuler des souhaits spécifiques, l'actualité internationale m'en fournirait! Je pense, évidemment, à ce qui se passe en Afrique du Nord. Les peuples tunisien et égyptien tentent de se libérer de la tutelle de leur gouvernants. Je suis de tout cœur avec eux, en espérant qu'ils ne tomberont pas de Charybde en Scylla.

    En Tunisie, c'est lorsque Mohamed Bouazizi s'est immolé par le feu, le 17 décembre 2010, que la révolte est partie.

    Ce jeune diplômé de la région de Sidi Bouzid ne supportait pas d'être empêché de travailler et de nourrir sa famille : la police lui avait confisqué toute sa marchandise, au motif qu'il ne respectait pas la législation, si j'ai bien compris.

    Je n'ai lu ni entendu aucun commentaire établissant un parallèle entre ce que vivait cet homme et ce qui se passe en France. Et pourtant ... Comme lui, près de 5 millions de Français sont empêchés par la législation sociale de trouver un emploi leur permettant de nourrir leur famille. Comme lui, ceux qui veulent produire, créer de la richesse, se voient délestés de cette richesse, mais, il est vrai, d'une partie seulement, sous forme d'impôts, taxes, cotisations et autres prélèvements obligatoires. En France, le lien entre la législation et le chômage ne saute pas aux yeux, mais il n'en est pas moins réel. Le chômage entraîne la misère, le stress chez ceux qui ont un emploi et craignent de le perdre, parfois le suicide...

    Faudra-t-il que l'un d'entre nous s'immole par le feu pour qu'enfin nous nous affranchissions de la législation sociale et soyons tous en mesure de gagner de quoi nourrir notre famille ?

    Thierry JALLAS
    Président de l'AECSPL

     

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  • En ce mois de juillet 2010, deux évènements viennent, si besoin était, réactiver mon ardeur à défendre la liberté.

    Le 14 juillet, nous nous souvenons de la prise de la Bastille. Combien de Bastilles reste-t-il à prendre, où sont emprisonnés nos concitoyens ? Bastilles faites, non pas de pierres, mais de règlements, de lois, de décrets, de conventions collectives, ...de papier, en quelque sorte ! Elles ont pour noms "code du travail", "Sécurité Sociale", "Éducation Nationale", "la Poste", "SNCF", "RATP", "impôts", "taxes", "cotisations sociales", etc...
    Le pouvoir de ces prisons, apparemment si faciles à fuir, réside dans la menace qui nous est faite, si nous tentons de nous en échapper, de nous envoyer dans des prisons de pierre et de béton.


    Du 13 au 22 juillet, j'accueille personnellement en France une famille américaine avec laquelle je ferai, entre autres, une visite de la Normandie et des sites liés au débarquement de juin 1944. La libération qui a suivi celui-ci est célébrée chaque année et je m'interroge régulièrement à ce sujet : pourquoi les Français ont-ils perdu si rapidement le goût pour la liberté ? Pourquoi une bonne partie d'entre eux se complait-elle dans la servitude et plébiscite-t-elle ses geôliers ?
    Ne serait-ce pas parce que les geôliers, tels le loup du conte, s'habillent de toisons d'agneau qu'ils appellent "solidarité", "protection sociale", "justice sociale", "égalité des chances" et autres "défense des petits" ?

    Thierry JALLAS
    Président de l'AECSPL

     

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  • En ce printemps, commencé depuis peu, deux fêtes retiennent mon attention : Pâques et la fête du Travail. L'une est religieuse, l'autre est profane.

    La première est, à l'origine, la célébration, par le peuple hébreu, de sa libération, alors qu'il était réduit en esclavage en Égypte.

    Pour les chrétiens, Pâques commémore la résurrection de Jésus, dans laquelle ils voient le parfait achèvement du combat de libération que rappelait la Pâque juive : par sa mort et sa résurrection, le Christ a triomphé des pires chaînes, celles de la mort et de la haine.

    La seconde est d'origine beaucoup plus récente. Célébrer le travail, c'est célébrer une libération, car les fruits de notre travail nous permettent de nous libérer de nos besoins. Ou, plus exactement, devraient nous permettre ! Car il y a un double "hic" :

    • plusieurs millions de personnes sont privés de travail, ils ne disposent pas d'un emploi leur permettant de vivre correctement ;
    • les Français se voient délestés d'environ la moitié du fruit de leur travail (l’État dépense près de 54% de la richesse produite par les citoyens et le taux de prélèvements obligatoires approche 45%).

    Il en résulte qu'un bon nombre de nos compatriotes ne peuvent pas, le 1er mai, fêter le travail et la liberté (donc la dignité) qu'il procure.

    J'invite chacun à participer au combat en faveur de la double libération qui est nécessaire :

    • celle du marché du travail, seule susceptible de nous faire revenir au plein emploi ;
    • celle de l'utilisation des fruits du travail, sans laquelle un partie non négligeable de la population ne verra pas son pouvoir d'achat progresser et sera donc maintenue dans la misère.

    Thierry Jallas
    Président de l'AECSPL

     

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  • L'organisation syndicale qui lutte efficacement pour le plein emploi, le pouvoir d'achat et la paix sociale!

    Le plein emploi et la hausse du pouvoir d'achat sont les 2 principales attentes des Français. Nous savons très bien comment les obtenir et vous pouvez compter sur nous pour mener victorieusement ce combat, avec votre indispensable soutien !

    Pour ne pas faire mentir le dicton, nous répondrons à une troisième attente de nos compatriotes : la paix sociale.

    Vous êtes sur le site de l'AECSPL (Association pour l'Étude et la Création d'un Syndicat Professionnel Libre). Celle-ci a pour ambition de développer une organisation syndicale professionnelle très différente de celles existant à ce jour. Cette organisation a pour vocation d'expliquer aux salariés, à leurs employeurs et aux demandeurs d'emploi quelles sont les solutions, très simples, pour répondre à leurs attentes précitées. Comme vous le découvrirez sur ce site, le principal ingrédient de ces solutions est la première valeur "républicaine" : la liberté.

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  • Je présente mes meilleurs vœux de bonne année 2010 à tous les visiteurs du présent site. Je nous souhaite, à eux et à moi, en particulier, au cours de cette année,

    • une vie professionnelle pleine de satisfactions, nous procurant un pouvoir d'achat à la hauteur de nos besoins essentiels et de ceux de nos proches ;
    • de répandre autour de nous le bonheur en étant animés d'une vraie charité[1]

     

    J’espère que l’AECSPL pourra être une plateforme d’échanges entre tous ceux qui s’associent à ces vœux.

     

    Très cordialement,

     

           Thierry Jallas

    Président de l’AECSPL.

     

    [1] « …celui qui est animé d’une vraie charité est ingénieux à découvrir les causes de la misère, à trouver les moyens de la combattre, à la vaincre résolument » (Benoît XVI, « L’amour dans la vérité », n. 30, repris de Paul VI, « Populorum progressio » n. 75)


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