• LibRes privé d'élections par la CGT et la CFDT !

    La candidature de LibRes Informatique Interrégional au scrutin du 28 novembre 2012 au 12 décembre 2012 avait été validée par le Ministère du Travail. Une requête ayant été déposée par la CGT et la CFDT devant le Tribunal d'Instance de Paris (XVe arrondissement) afin d'obtenir l'annulation de ladite candidature, nous avons reçu, le 19 octobre 2012, une convocation du Tribunal à l'audience du mardi 23 octobre à 11h30.

    La candidature de LibRes Informatique Interrégional au scrutin du 28 novembre 2012 au 12 décembre 2012 avait été validée par le Ministère du Travail. Une requête ayant été déposée par la CGT et la CFDT devant le Tribunal d'Instance de Paris (XVe arrondissement) afin d'obtenir l'annulation de ladite candidature, nous avons reçu, le 19 octobre 2012, une convocation du Tribunal à l'audience du mardi 23 octobre à 11h30.

    Le délibéré était fixé au lundi 29 octobre à 14 heures. Ne pouvant être présents au Tribunal à cette heure-ci, ce n'est qu'en fin de matinée, ce mardi 30 octobre, que nous avons appris verbalement, auprès du greffe du Tribunal, que "la requête contre notre candidature a été jugée recevable et que notre syndicat, jugé illicite (?), ne pourra donc pas être candidat aux élections". Nous ne savons pas à quelle date nous recevrons copie du jugement. Celui-ci n'est pas susceptible d'appel et le seul recours envisageable est le pourvoi en cassation, qui doit être déposé dans un délai de 10 jours (à partir de quelle date ?)

    Un visiteur de notre site nous a signalé que la profession de foi de LibRes a disparu du site Internet dédié à ces élections.

     

    Nous sommes bien entendu extrêmement déçus, bien que pas surpris du tout. Nous savions en effet que notre combat s'apparentait à celui du pot de terre contre le pot de fer. Le pouvoir des syndicats traditionnels est considérable, nous le savions.

    Ces gens-là se sont gaussés de notre misérable budget, alors que largement plus de la moitié du leur provient de subventions publiques, sans compter les innombrables permanents mis gracieusement à leur disposition par la Sécurité Sociale, la SNCF, l’Éducation Nationale et autres organisations, le plus souvent publiques.

    Ils nous ont reproché de ne pas respecter les valeurs républicaines. Sans doute parce que nos chevaux de bataille sont la liberté du marché du travail, l'égalité en droit et la paix sociale, alors qu'ils s'y opposent farouchement : préférant nettement que salariés et employeurs soient asservis au code du travail et aux conventions collectives, même quand ceux-ci ne leur conviennent pas, ils s'accrochent bec et ongles à leurs privilèges.

    Ils nous ont accusé de ne pas être un syndicat indépendant, au motif que nous ne préconisons pas la lutte des classes et osons même réclamer la liberté pour les salariés et les employeurs !

    Ils nous ont enfin reproché de ne pas être un vrai syndicat, de ne pas mener d'action revendicative en faveur des salariés : parce que nous revendiquons principalement le respect de la liberté sur le marché du travail, seule mesure intelligente pour revenir au plein emploi ?

     Nous sommes extrèmement malheureux pour tous ceux d'entre vous qui souffrent du chômage (en hausse depuis 17 mois consécutifs, si j'ai bien écouté la radio) ou de sa menace, ainsi que d'un pouvoir d'achat en berne, pour ne pas dire en recul.

    Nous pensons sincèrement que notre organisation constituait un réel espoir pour le retour au plein emploi, principale préoccupation de Français.

    Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre : nous continuerons à lutter pour vous, pour votre emploi, pour votre pouvoir d'achat, quoi qu'il nous en coûte, car nous sommes convaincus que c'est notre devoir : si nous ne le faisons pas, qui le fera ? Vos éventuels messages de soutien seront les bienvenus et nous aideront à tenir bon en ces circonstances difficiles.


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