• Éditorial du 17/01/2011

    En cette fin du mois de janvier 2011, je vous présente tous mes vœux de bonne et heureuse année.

    Si je manquais d'idées pour formuler des souhaits spécifiques, l'actualité internationale m'en fournirait! Je pense, évidemment, à ce qui se passe en Afrique du Nord. Les peuples tunisien et égyptien tentent de se libérer de la tutelle de leur gouvernants. Je suis de tout cœur avec eux, en espérant qu'ils ne tomberont pas de Charybde en Scylla.

    En Tunisie, c'est lorsque Mohamed Bouazizi s'est immolé par le feu, le 17 décembre 2010, que la révolte est partie.

    Ce jeune diplômé de la région de Sidi Bouzid ne supportait pas d'être empêché de travailler et de nourrir sa famille : la police lui avait confisqué toute sa marchandise, au motif qu'il ne respectait pas la législation, si j'ai bien compris.

    Je n'ai lu ni entendu aucun commentaire établissant un parallèle entre ce que vivait cet homme et ce qui se passe en France. Et pourtant ... Comme lui, près de 5 millions de Français sont empêchés par la législation sociale de trouver un emploi leur permettant de nourrir leur famille. Comme lui, ceux qui veulent produire, créer de la richesse, se voient délestés de cette richesse, mais, il est vrai, d'une partie seulement, sous forme d'impôts, taxes, cotisations et autres prélèvements obligatoires. En France, le lien entre la législation et le chômage ne saute pas aux yeux, mais il n'en est pas moins réel. Le chômage entraîne la misère, le stress chez ceux qui ont un emploi et craignent de le perdre, parfois le suicide...

    Faudra-t-il que l'un d'entre nous s'immole par le feu pour qu'enfin nous nous affranchissions de la législation sociale et soyons tous en mesure de gagner de quoi nourrir notre famille ?

    Thierry JALLAS
    Président de l'AECSPL

     

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