• Éditorial du 3/07/2010

    En ce mois de juillet 2010, deux évènements viennent, si besoin était, réactiver mon ardeur à défendre la liberté.

    Le 14 juillet, nous nous souvenons de la prise de la Bastille. Combien de Bastilles reste-t-il à prendre, où sont emprisonnés nos concitoyens ? Bastilles faites, non pas de pierres, mais de règlements, de lois, de décrets, de conventions collectives, ...de papier, en quelque sorte ! Elles ont pour noms "code du travail", "Sécurité Sociale", "Éducation Nationale", "la Poste", "SNCF", "RATP", "impôts", "taxes", "cotisations sociales", etc...
    Le pouvoir de ces prisons, apparemment si faciles à fuir, réside dans la menace qui nous est faite, si nous tentons de nous en échapper, de nous envoyer dans des prisons de pierre et de béton.


    Du 13 au 22 juillet, j'accueille personnellement en France une famille américaine avec laquelle je ferai, entre autres, une visite de la Normandie et des sites liés au débarquement de juin 1944. La libération qui a suivi celui-ci est célébrée chaque année et je m'interroge régulièrement à ce sujet : pourquoi les Français ont-ils perdu si rapidement le goût pour la liberté ? Pourquoi une bonne partie d'entre eux se complait-elle dans la servitude et plébiscite-t-elle ses geôliers ?
    Ne serait-ce pas parce que les geôliers, tels le loup du conte, s'habillent de toisons d'agneau qu'ils appellent "solidarité", "protection sociale", "justice sociale", "égalité des chances" et autres "défense des petits" ?

    Thierry JALLAS
    Président de l'AECSPL

     

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