• Éditorial du 4/04/2010

    En ce printemps, commencé depuis peu, deux fêtes retiennent mon attention : Pâques et la fête du Travail. L'une est religieuse, l'autre est profane.

    La première est, à l'origine, la célébration, par le peuple hébreu, de sa libération, alors qu'il était réduit en esclavage en Égypte.

    Pour les chrétiens, Pâques commémore la résurrection de Jésus, dans laquelle ils voient le parfait achèvement du combat de libération que rappelait la Pâque juive : par sa mort et sa résurrection, le Christ a triomphé des pires chaînes, celles de la mort et de la haine.

    La seconde est d'origine beaucoup plus récente. Célébrer le travail, c'est célébrer une libération, car les fruits de notre travail nous permettent de nous libérer de nos besoins. Ou, plus exactement, devraient nous permettre ! Car il y a un double "hic" :

    • plusieurs millions de personnes sont privés de travail, ils ne disposent pas d'un emploi leur permettant de vivre correctement ;
    • les Français se voient délestés d'environ la moitié du fruit de leur travail (l’État dépense près de 54% de la richesse produite par les citoyens et le taux de prélèvements obligatoires approche 45%).

    Il en résulte qu'un bon nombre de nos compatriotes ne peuvent pas, le 1er mai, fêter le travail et la liberté (donc la dignité) qu'il procure.

    J'invite chacun à participer au combat en faveur de la double libération qui est nécessaire :

    • celle du marché du travail, seule susceptible de nous faire revenir au plein emploi ;
    • celle de l'utilisation des fruits du travail, sans laquelle un partie non négligeable de la population ne verra pas son pouvoir d'achat progresser et sera donc maintenue dans la misère.

    Thierry Jallas
    Président de l'AECSPL

     

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